Après quatre années de fonctionnement, l’autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur est bien sollicitée par les différents établissements pour les évaluations institutionnelles et infrastructurelles.

Cet engouement est surtout marqué par le nombre de saisine passé de 14 à plus de quatre vingt entre 2015 et 2016.

Selon le Pr Pape Guèye, secrétaire exécutif de l’ANAQ-SUP, les établissements ont à la fois sollicité l’accréditation des programmes enseignés, des infrastructures et des équipements.

« Ce qui dénote d’une bonne compréhension des missions de l’ANAQ-SUP » a-t-il souligné.

Il a aussi indiqué que «  le nombre de cellules internes a augmenté dans les universités ainsi que l’élaboration de manuels de qualité ».

Dans les recommandations, le Pr Pape Guèye, a  notamment souligné qu’il faut «  harmoniser le système LMD ».

En direction du privé, il a exhorté les responsables à faire des efforts pour le renforcement des infrastructures.

L’expertise de l’ANAQ-SUP reconnue

Après avoir reçu le rapport, le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est réjoui de l’intérêt croissant accordé par les établissements à l’ANAQ-SUP.

«  J’ai constaté avec plaisir la forte augmentation du nombre d’établissements et de programmes candidats aux différentes procédures de l’ANAQ-Sup, passant du simple au quadruple entre 2014 et 2016 » a indiqué le Pr Mary Teuw Niane.

Il s’est également réjoui du fait que plusieurs pays africains  sollicitent l’appui technique du Sénégal, en matière d’assurance qualité.

Concernant les recommandations, le Ministre a souligné : « nous avons entendu et noté les difficultés, relevées par  le Secrétaire Exécutif, et des solutions y seront apportées ».

Le Pr Mary Teuw Niane a réitéré le soutien et le satisfecit des autorités en direction de l’autorité qui a été instituée dans le cadre des réformes.

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