Le Sénégal compte un peu plus de 13.9 millions habitants dont 42% de jeunes de moins de 15 ans avec un taux de croissance annuel de 2.7% de la population. C’est ainsi qu’on note une arrivée massive de nouveaux bacheliers dont le nombre est passé de 29908, en 2010, à 42000, en 2012 (dont 40,9% de filles). En 2016, environ 80 000 bacheliers sont attendus dans le pays. Les capacités d’accueil des universités de première (UCAD, UGB) et de deuxième génération (UT, UADB, UASZ) sont largement dépassées alors que le Sénégal n’arrive pas à avoir les 2% de sa population étudiante qui est estimée à 380000. C’est dans ce contexte que deux nouvelles universités que sont UAM à Diamniadio et USSEIN à Kaolack ont été créées.

Ces universités ont pour vocation de former des jeunes et des adultes qui contribuent au développement de l’économie sénégalaise. Cette dernière est caractérisée par une croissance faible (ne dépassant pas 3.9%) et erratique de son PIB.

Cette contre- performance s’explique, entre autre, par une productivité insuffisante dans le secteur de l’agriculture qui est dominé par des exploitations familiales avec une main d’œuvre peu qualifiée. La LOASP prévoit la modernisation de ces exploitations à travers la formation agricole et rurale.

L’Etat du Sénégal, en définissant le Plan Sénégal Emergent (PSE) a placé l’agriculture comme secteur d’impulsion de l’émergence du pays dans l’horizon 2035, à travers l’emploi et la croissance. Cela passe par la formation de ressources humaines hautement qualifiées capables de porter cette politique.

C’est dans ce contexte que l’UFR SAA a été identifiée comme structure d’enseignement et de recherche prenant en charge la formation agricole et agro-alimentaire au niveau de l’UAM de Diamniadio, dans la zone des Niayes. Cette zone a des avantages comparatifs (écologique, démographique, économique…) particuliers par rapport à la production agricole et à l’alimentation. Elle concentre la majorité des exploitations horticoles, avicoles semi-industrielles et industrielles ainsi que des laiteries modernes du pays.

En fonction de ces avantages, l’UFR se positionne sur les filières de formation qui apportent une contribution ciblée au développement agricole et agro- alimentaire de la zone. En plus, l’identification d’autres filières faiblement prises en charge par l’offre de formation nationale a permis à l’UFR SAA de prendre en compte des spécialités en rapport avec la formation/conseil et le machinisme agricole. La mise en place du CIVA conforte encore plus l’option de la spécialité en rapport avec la formation/conseil.

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